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Comment La Banque Outarde contribue à sécuriser les importations de riz au Sénégal

Au Sénégal, l’offre de certaines denrées alimentaires – dites de première nécessité – ne couvre pas la totalité de la demande intérieure. Il s’agit principalement du riz, de l’huile, du sucre ou du lait. Les entreprises d’import du secteur privé, par des importations, couvrent le reliquat de la demande. La Banque Outarde les accompagne dans cette mission grâce à des lettres de crédit ou des traites avalisées émises en faveur du fournisseur que ce dernier peut mobiliser via nos correspondants à l’étranger. Un mécanisme qui est bien apprécié de nos clients. Explications.

Chaque année, le Sénégal importe un million de tonnes de riz, un aliment de base du régime alimentaire. « Dans le jargon bancaire, ce sont des denrées de premières nécessité ou soft, explique Pape Demba Sy, Directeur de l’Exploitation et du Développement de La Banque Outarde. « La sécurisation de ces flux entrants est très importante pour l’économie nationale. C’est justement un secteur où nous sommes très dynamiques, avec de plus en plus de partenaires qui nous sollicitent pour les accompagner : dans le secteur du riz, de l’huile ou du lait pour ce qui concerne les denrées alimentaires, mais également le fer à béton par exemple, indispensable au secteur du BTP également très dynamique. »

Le marché du riz, denrée sensible en Afrique de l’Ouest

Revenons à nos importations de riz, ce bien de première nécessité si crucial pour la sécurité alimentaire nationale (et nos spécialités gastronomiques). Plusieurs importateurs opèrent sur ce marché, des acteurs auprès desquels La Banque Outarde joue un rôle de partenaire depuis 2018. « Nous réalisons des opérations renouvelées avec des bateaux contenant 3 000 ou 4 000 tonnes de riz. » soutient M. Sy. « Nous sommes en plein développement avec de récentes entrées en relation. Le mécanisme est bien huilé et d’autres clients se tournent spontanément vers La Banque Outarde depuis quelques mois pour leurs opérations. Nous escomptons un développement très significatif en 2023. » Comment La Banque Outarde se distingue-t-elle sur ce marché très concurrentiel ? la rapidité dans la réalisation de l’opération avec un mécanisme de tierce détention plus efficace et sécurisant que le transfert simple.

Un financement très demandé : la traite avalisée escomptée à l’étranger

Cette opération est nommée « traite avalisée escomptée à l’étranger ». Concrètement, comment se déroule-t-elle ? Pape Demba Sy détaille : « Nous mettons en place des lignes de traites avalisées à 90 jours voire 120 jours. Ces traites sont remises au client, qui les donne à son fournisseur en paiement de la marchandise. Le fournisseur peut la garder en portefeuille, mais en général il a besoin de trésorerie, donc il va directement l’escompter auprès d’un de nos correspondants à l’étranger. » Le Directeur de l’Exploitation et du Développement de La Banque Outarde poursuit : « Une fois la cargaison parvenue à bon port, on va signer un contrat tripartite entre la banque, le client, et un tiers détenteur. C’est cette dernière partie prenante qui va gérer le stock de marchandise durant les 90 jours (120 jours). Pour récupérer la marchandise, le client va payer tout ou partie des traites, la partie payée est mise à sa disposition : c’est la ‘relâche’. »

Proposer un véritable accompagnement aux importateurs

Un dispositif simple assurant une sécurité entre toutes les parties et une véritable souplesse pour l’importateur. Seule condition : que ces opérations portent sur des marchandises qui ne sont pas périssables rapidement. « Ce sont des autorisations auto-liquidatives, c’est du transactionnel sur quelques mois, conclut M. Sy. Le rôle de ces opérations bancaires est de fluidifier l’économie. Nous sommes performants dans ce secteur, mais ce n’est qu’un aspect de l’accompagnement que nous offrons à nos partenaires. Parmi nos atouts, le financement de projets moyen terme sur lequel nous accompagnons nos clients qui évoluent dans divers secteurs de l’économie :industriel, BTP, mine, agro-industrie… » Bref, quand on a besoin d’un accompagnement rapide et de qualité, il fait bon compter La Banque Outarde parmi ses partenaires. N’hésitez pas à contacter un conseiller clientèle si vous êtes intéressés pour votre propre activité !